Ces derniers vingt ans, les études concernant le genre et plus particulièrement la théorie « queer » ont mis en question l’approche marxiste de l’oppression de genre. Ces études préconisent la nécessité de dépasser une approche basée sur une hiérarchie des priorités concernant les différentes oppressions. Au Forum de Gauche de cette année, le samedi 19 mars 2011, Cinzia Arruzza, membre de l’IIRE a présidé une discussion sur ce défi : « Le marxisme souffre-t-il de problèmes de genre ? »
Le défi est de voir comment une relation complexe entre facteurs matériels et idéologiques, contribue à la reproduction continue du capitalisme en tant que totalité et donc aussi à l’oppression des femmes. Le panel s’est concentré sur l’oppression de genre sous le capitalisme, en traitant de sujets tels que la division genrée du travail et la reproduction sociale. Les participant.e.s ont pris en compte les liens entre théories du genre, en particulier la théorie queer, et le marxisme. Le but était de discuter du potentiel critique de la notion de genre en tant que « performance » et la façon dont cette perspective de transformation pourrait fournir un terrain commun aux politiques aussi bien Socialistes que Queer.
Catherine Samary et Johanna Brenner, membres de l’IIRE, ainsi que Nancy Holstrom de l’Université Rutgers participaient à la discussion. Voir le programme du Forum de Gauche en entier : http://www.leftforum.org/conference/2011