L’École Altermondialiste 2011 se tient de nouveau à l’IIRF. C’est une formation importante pour des activistes venus du monde entier. Les travaux de préparation sont achevés : le programme est confirmé et 23 des 26 places disponibles pour des participant.e.s sont prises. Vous pouvez consulter le programme ici. Les participant.e.s sont membres d’organisations politiques de la gauche radicale et d’organisations sociales venant de 17 pays différents : Bangladesh, Belgique, Brésil, Équateur, Etats-Unis, France, Grande Bretagne, Indonésie, Maroc, Mexique, Pakistan, Pérou, Philippines, Portugal, République Démocratique du Congo et Tunisie.
Le programme veut donner les instruments de base pour une analyse critique de la situation mondiale et pour des stratégies de transformation sociale en partant d’un point de vue internationaliste. Le premier module se concentre sur une analyse marxiste de la crise économique internationale, les changements dans la composition de la classe ouvrière et les conséquences pour les peuples et les groupes opprimés dans le monde. Le second module traitera de la crise écologique. Le troisième module discutera des effets de la crise et des résistances dans les principales régions du monde ainsi que des méthodes d’organisation et des stratégies de changement. Un des éléments nouveau cette année sera la présence de Dan La Botz, activiste et spécialiste du mouvement ouvrier aux É.-U. et au Mexique, qui donnera une conférence sur les changements dans l’émergence d’une « nouvelle » classe ouvrière. Il y aura aussi une journée entière consacrée aux révolution Arabes par un spécialiste de la question.
Chaque jour c’est un conférencier différent qui introduit le sujet du jour par une intervention de deux heures avec traduction simultanée dans les trois langues de l’école : Anglais, Français et Castillan. Les participant.e.s auront préparé le sujet du jour grâce au matériel de lecture préparé par les conférenciers et imprimés par l’équipe de l’IIRF. L’après-midi, on se divise en groupe par langue pour des discussions et des échanges sans traduction. La journée se termine avec une session plénière dans laquelle il y a de courts rapports des groupes de discussion et ensuite un débat général avec le conférencier. Les discussions informelles et les échanges d’expériences ainsi que la vie en commun des participant.e.s du monde entier sont aussi importantes que les conférences et les discussions formelles. Toutes les tâches domestiques se font de manière collective et en autogestion par les participant.e.s et l’équipe de l’IIRF.
L’École est rendue possible grâce aux efforts des organisations qui envoient des participante.e.s et qui paient une partie des coûts du voyage ainsi que grâce aux dons reçus par l’IIRF de la part d’ami.e.s qui montrent ainsi leur solidarité avec cette activité. Le site web de l’IIRF publiera les contenus des conférences ce qui permettra à un public plus large de suivre le déroulement de cette École.